En présence (notamment) de M. Eric Halphen et de Mme Corinne Lepage, l’association « Anticor ; les élus contre la corruption » a remis ses prix casserole et prix de l’éthique samedi 18 mars 2006 au Restaurant le Royal Lys d’or (210, rue de Charenton – Paris 12°). Pour la troisième année consécutive, la soirée des Césars de la politique a été l’occasion pour Anticor de rappeler l’urgence du combat contre la corruption et les propositions de l’association qui milite notamment contre le recyclage des élus corrompus, pour la réforme profonde des institutions, pour la formation obligatoire des élus… Les prix suivants ont été remis :
M. Daniel Chanet, maire de Vendôme, prix éthique 2006*
Il vient d’annoncer son cancer par souci de transparence. Depuis des années maire, cumulant des mandats certes, il n’en n’est pas moins resté entièrement dévoué à sa commune et à ses habitants dont il a toujours servi les intérêts au plus près.. On le considère honnête dans sa majorité comme dans son opposition.
La transparence dont il a fait preuve pour annoncer sa maladie n’a d’égale que la modestie avec laquelle il a reçu l’idée du prix Anticor, c'est-à-dire nous dit-on avec surprise et un air presque mal à l’aise… . « Extraits de son portrait paru dans Libération : samedi 30 avril 2005, par GUICHARD Mourad « (..). Début 2005, entre deux signatures de parapheur, un compagnon de route s'invite sans y avoir été convié. Le cancer est là. «Dès la première intervention, j'ai tenu à informer les Vendômois de mon état de santé, insiste Daniel Chanet. J'étais convaincu qu'il convenait de le faire.» Une décision empreinte d'un courage sans précédent dans le monde politique français. Courage d'autant plus marquant que cet ancien apprenti ajusteur, puis professeur en lycée technique, voue une réelle affection à François Mitterrand.(...). Pour s'adresser aux Vendômois courant mars 2005, Daniel Chanet se tourne vers son ami Maurice Leroy, député (UDF) et président du conseil général du Loir-et-Cher.(..) . Maurice Leroy prend connaissance de la lettre ouverte. (..)Lorsque j'ai lu cette déclaration, l'émotion m'a étreint.(..). Le lundi suivant, il procède à la lecture de la lettre en tout début de séance. «L'ambiance était lourde. Je n'ai pu retenir mes larmes...» (..) Si nous n'avons pas le même avis sur tout, j'ai une estime sincère pour lui. Une estime que je devine réciproque», déclare ainsi Pascal Brindeau, 30 ans, conseiller municipal UDF. (..) Cette volonté de transparence a été accueillie par la population comme une évidence. «C'est honnête vis-à-vis des gens. Je trouve la démarche courageuse», pense Brigitte, 59 ans, propriétaire d'un bar du centre-ville. Avis partagé par cette ambulancière :
«J'ai eu moi-même un cancer, je sais par quoi passe le maire. Il est difficile, dans ce cas, de ne pas céder au mensonge, de ne pas se cacher la vérité.»
La transparence dont il a fait preuve pour annoncer sa maladie n’a d’égale que la modestie avec laquelle il a reçu l’idée du prix Anticor, c'est-à-dire nous dit-on avec surprise et un air presque mal à l’aise… . « Extraits de son portrait paru dans Libération : samedi 30 avril 2005, par GUICHARD Mourad « (..). Début 2005, entre deux signatures de parapheur, un compagnon de route s'invite sans y avoir été convié. Le cancer est là. «Dès la première intervention, j'ai tenu à informer les Vendômois de mon état de santé, insiste Daniel Chanet. J'étais convaincu qu'il convenait de le faire.» Une décision empreinte d'un courage sans précédent dans le monde politique français. Courage d'autant plus marquant que cet ancien apprenti ajusteur, puis professeur en lycée technique, voue une réelle affection à François Mitterrand.(...). Pour s'adresser aux Vendômois courant mars 2005, Daniel Chanet se tourne vers son ami Maurice Leroy, député (UDF) et président du conseil général du Loir-et-Cher.(..) . Maurice Leroy prend connaissance de la lettre ouverte. (..)Lorsque j'ai lu cette déclaration, l'émotion m'a étreint.(..). Le lundi suivant, il procède à la lecture de la lettre en tout début de séance. «L'ambiance était lourde. Je n'ai pu retenir mes larmes...» (..) Si nous n'avons pas le même avis sur tout, j'ai une estime sincère pour lui. Une estime que je devine réciproque», déclare ainsi Pascal Brindeau, 30 ans, conseiller municipal UDF. (..) Cette volonté de transparence a été accueillie par la population comme une évidence. «C'est honnête vis-à-vis des gens. Je trouve la démarche courageuse», pense Brigitte, 59 ans, propriétaire d'un bar du centre-ville. Avis partagé par cette ambulancière :
«J'ai eu moi-même un cancer, je sais par quoi passe le maire. Il est difficile, dans ce cas, de ne pas céder au mensonge, de ne pas se cacher la vérité.»
M. Denis Robert, prix du courage
Ancien journaliste à Libération, auteur de nombreux ouvrages dont Révélation. (ed Les Arènes), il vient de publier un roman La domination du monde, (chez Julliard) dans lequel il raconte l’histoire d’une enquête dans les méandres de la finance internationale. Judiciairement pourchassé par une multinationale qui gère les comptes des grands mafieux de ce monde, il se bat pour dire la vérité.
Mais il n’est pas seul, la preuve, il se trouve de plus en plus de journaux, et d’amis comme nous, pour lui dire leur admiration pour son travail d’investigation remarquable. Ses constats pourraient le faire passer pour un fou s’ils n’étaient pas le fruit de témoignages, de démonstrations méthodiques et exemplaires de la façon dont se structure et se déguise la délinquance internationale, sous des allures de démocratie exemplaire. Est-ce dans ce monde là que nous voulons vivre, demandait justement Eva Joly ? A cette question, Denis Robert répond « non », et c’est dans ce non de courage que nous puisons aussi notre détermination.
Mais il n’est pas seul, la preuve, il se trouve de plus en plus de journaux, et d’amis comme nous, pour lui dire leur admiration pour son travail d’investigation remarquable. Ses constats pourraient le faire passer pour un fou s’ils n’étaient pas le fruit de témoignages, de démonstrations méthodiques et exemplaires de la façon dont se structure et se déguise la délinquance internationale, sous des allures de démocratie exemplaire. Est-ce dans ce monde là que nous voulons vivre, demandait justement Eva Joly ? A cette question, Denis Robert répond « non », et c’est dans ce non de courage que nous puisons aussi notre détermination.
M. Jean Luc Touly, M.Christophe Mongermont, Mme Sylvie Delabit, Mme Patricia Gregori, M.Alain Bonnet, Prix (collectif) de la résistance
Ils sont au nombre de cinq salariés (présents avec leurs épouses), qui devaient être protégés par leurs activités syndicales, mais ils sont licenciés pour faute grave alors qu’ils ont osé commettre un crime de lèse majesté : dire qu’il pouvait exister des malversations dans leur entreprise…
Et comme le droit social ne coule par de source, le droit d’alerte ne s’applique pas pour eux. Le Ministre du travail vient, contre l’avis de l’Inspection, d’autoriser leur licenciement. La démocratie dans l’entreprise cela ne doit pas être « ferme ta gueule ou cause toujours ». C’est pourquoi Anticor milite pour un renforcement du droit d’alerte qui étendrait la protection des salariés contre les licenciements. Actuellement ce droit ne vaut que pour la dénonciation d’insécurité ou de problèmes sanitaires ... A titre exceptionnel, le comité de parrainage - dont l’un des nommés est membre en tant que président de l’Association pour le contrat mondial de l’eau - M Jean-Luc Touly, a retenu cette proposition pour marquer le soutien d’Anticor à ces salariés dans l’objectif de lutter contre la corruption.
Et comme le droit social ne coule par de source, le droit d’alerte ne s’applique pas pour eux. Le Ministre du travail vient, contre l’avis de l’Inspection, d’autoriser leur licenciement. La démocratie dans l’entreprise cela ne doit pas être « ferme ta gueule ou cause toujours ». C’est pourquoi Anticor milite pour un renforcement du droit d’alerte qui étendrait la protection des salariés contre les licenciements. Actuellement ce droit ne vaut que pour la dénonciation d’insécurité ou de problèmes sanitaires ... A titre exceptionnel, le comité de parrainage - dont l’un des nommés est membre en tant que président de l’Association pour le contrat mondial de l’eau - M Jean-Luc Touly, a retenu cette proposition pour marquer le soutien d’Anticor à ces salariés dans l’objectif de lutter contre la corruption.
Ont été également été remis :
1er prix de la casserole d’or aux condamnés de l’année :*
M. Didier Schuller, célèbre dans « Suis moi je fuis, fuis moi je suis », condamné, mardi 18 octobre, à cinq ans de prison dont deux ferme, par le tribunal de Créteil, Didier Schuller, 58 ans, a annoncé, le jour même, qu'il allait faire appel. Il a été reconnu coupable de "trafic d'influence par personne chargée d'une mission de service public et recel d'abus de biens sociaux" et inéligible après sept ans de cavale aux Bahamas.
M. Jean-François Mancel, incontournable dans « Autant en emporte l’argent » ex secrétaire général du RPR. Condamné à 18 mois de prison avec sursis, 10 ans d'inéligibilité et à 30 000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt, or la Cour d’appel vient de lever l’inéligibilité. M. Mancel pourra donc se représenter devant les électeurs, mais heureusement Anticor sera là pour éviter ça …
Les moins célèbres : condamnés dans le procès de la société Socidec (plusieurs élus du Nord, condamnés en 1ère instance pour délit de favoritisme.
Au nombre de 4 (JY WAMBERGUE, 1er adjoint au maire de Lambersart, maire de Lambersart du 13 juillet 2004 au 13 juillet 2005, Daniel JANSSENS, Maire de Wambrechies, Henri SEGARD, Maire de Comines, Conseiller Général, Claude DHINNIN, Maire de la Madeleine, ancien député.) Experts en saucissonnage, le tribunal les condamnés à des amendes et du sursis (parenthèse en trop)
M. Didier Schuller, célèbre dans « Suis moi je fuis, fuis moi je suis », condamné, mardi 18 octobre, à cinq ans de prison dont deux ferme, par le tribunal de Créteil, Didier Schuller, 58 ans, a annoncé, le jour même, qu'il allait faire appel. Il a été reconnu coupable de "trafic d'influence par personne chargée d'une mission de service public et recel d'abus de biens sociaux" et inéligible après sept ans de cavale aux Bahamas.
M. Jean-François Mancel, incontournable dans « Autant en emporte l’argent » ex secrétaire général du RPR. Condamné à 18 mois de prison avec sursis, 10 ans d'inéligibilité et à 30 000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt, or la Cour d’appel vient de lever l’inéligibilité. M. Mancel pourra donc se représenter devant les électeurs, mais heureusement Anticor sera là pour éviter ça …
Les moins célèbres : condamnés dans le procès de la société Socidec (plusieurs élus du Nord, condamnés en 1ère instance pour délit de favoritisme.
Au nombre de 4 (JY WAMBERGUE, 1er adjoint au maire de Lambersart, maire de Lambersart du 13 juillet 2004 au 13 juillet 2005, Daniel JANSSENS, Maire de Wambrechies, Henri SEGARD, Maire de Comines, Conseiller Général, Claude DHINNIN, Maire de la Madeleine, ancien député.) Experts en saucissonnage, le tribunal les condamnés à des amendes et du sursis (parenthèse en trop)
Séverine Tessier, présidente d’Anticor, a déclaré dans son allocution :
« Bref, il sont encore nombreux, de plus en plus nombreux, signe que la justice fonctionne mieux ? Ou signe que la corruption augmente ? La France bat des records de condamnations pour corruption, trafics d’influence, prise illégale d’intérêt et mise en examen, les procédures durent longtemps… longtemps et se cumulent, comme celles de M. Gaston Flosse encore récemment (nommé à la casserole d’or 2005), ou celle de M. Charles Pasqua à propos de qui on se demande « mais au fait il se passe-quoi dans cette République ? »
A tous ces nommés, Anticor décerne un prix de groupe, (ça coûterait trop cher de leur offrir une casserole d’or.. et puis de l’or ils en ont déjà assez). Combien de temps encore va-t-on assister au recyclage des moutons noirs pendant qu’on concentre toute la politique pénale à la répression de la délinquance « ordinaire » et que l’on se fait oublieux à l’égard de la délinquance en col blanc ? N’oublions pas que c’est l’actuel Ministre de l’Intérieur qui laisse s’installer (???) les violences policières et qui réhabilite en tant que président de l’UMP des élus corrompus.
Ce prix est une occasion de rappeler qu’Anticor milite pour l’inéligibilité des élus condamnés pour des délits financiers liés à l’argent public. »
A tous ces nommés, Anticor décerne un prix de groupe, (ça coûterait trop cher de leur offrir une casserole d’or.. et puis de l’or ils en ont déjà assez). Combien de temps encore va-t-on assister au recyclage des moutons noirs pendant qu’on concentre toute la politique pénale à la répression de la délinquance « ordinaire » et que l’on se fait oublieux à l’égard de la délinquance en col blanc ? N’oublions pas que c’est l’actuel Ministre de l’Intérieur qui laisse s’installer (???) les violences policières et qui réhabilite en tant que président de l’UMP des élus corrompus.
Ce prix est une occasion de rappeler qu’Anticor milite pour l’inéligibilité des élus condamnés pour des délits financiers liés à l’argent public. »
Remis par Eric Halphen
2 °prix Casserole aux corrompus inconnus..
Comme pour le soldat du même nom, mais version anti-héro, ce prix vise à saluer tous ceux qui ont réussi à passer à travers les mailles des filets de la justice grâce à leurs avocats experts et tout dévoués à l’expertise du Code de procédure pénale, et grâce parfois à une justice aux ordres du pouvoir politique en place plus encline à entendre la complainte du phoque que celle des citoyens ordinaires.
Ainsi, dans la plupart des grandes affaires politico-financières : Elf, Mairie de Paris, OPDHLM 92, Marchés truqués des Lycées d’Ile de France, seuls les intermédiaires restent inquiétés, les politiques eux bénéficient comme après un pèlerinage sacré, d’un sacré retour en grâce ! Une occasion de rappeler par ce prix qu’un Chaudron d’or a été réservé l’an passé à M. Jacques Chirac pour l’ensemble de son œuvre.
Instructions qui n’en finissent plus, prescriptions à répétition, vices de forme divers et variés n’entachent pas un profond vice de fond dans la représentation politique.
Ce prix est aussi une occasion de rappeler combien la réforme des institutions et en particulier de la Justice est au cœur de la lutte contre la corruption.
Comme pour le soldat du même nom, mais version anti-héro, ce prix vise à saluer tous ceux qui ont réussi à passer à travers les mailles des filets de la justice grâce à leurs avocats experts et tout dévoués à l’expertise du Code de procédure pénale, et grâce parfois à une justice aux ordres du pouvoir politique en place plus encline à entendre la complainte du phoque que celle des citoyens ordinaires.
Ainsi, dans la plupart des grandes affaires politico-financières : Elf, Mairie de Paris, OPDHLM 92, Marchés truqués des Lycées d’Ile de France, seuls les intermédiaires restent inquiétés, les politiques eux bénéficient comme après un pèlerinage sacré, d’un sacré retour en grâce ! Une occasion de rappeler par ce prix qu’un Chaudron d’or a été réservé l’an passé à M. Jacques Chirac pour l’ensemble de son œuvre.
Instructions qui n’en finissent plus, prescriptions à répétition, vices de forme divers et variés n’entachent pas un profond vice de fond dans la représentation politique.
Ce prix est aussi une occasion de rappeler combien la réforme des institutions et en particulier de la Justice est au cœur de la lutte contre la corruption.
Lettre de M. Chanet qui s’est excusé de ne pas avoir pu venir :
VENDOME, le 16 mars 2006
06.031
Cabinet du Maire
Monsieur Eric HALPHEN
Président du Comité de Parrainage
Association ANTICOR
Monsieur le Président,
J’apprends par votre courrier que le Comité de Parrainage de l’association ANTICOR a décidé de m’attribuer le prix éthique 2006 et j’en suis personnellement très touché. Mon emploi du temps ne me permettra pourtant pas d’être avec vous le 18 mars et vous voudrez bien m’en excuser auprès de tous les participants.
Le sujet qui me vaut d’être distingué, à la lisière de la vie publique et de la vie privée, est particulièrement délicat à traiter.
Ce qui a été possible pour moi, ne l’est probablement pas pour tous et en tous lieux et chaque décision dans ce domaine est respectable.
Je peux seulement témoigner de la nécessité pour moi, après l’annonce du diagnostic médical, d’informer les Vendômois sur mon état de santé, sur mon implication dans le suivi des dossiers et sur les relais mis en place.
Une communication précise me semblait incontournable pour maintenir, même dans un tel cas où l’approche est très personnelle, la relation de confiance avec mes concitoyens ; ils avaient tout simplement le droit de savoir.
En retour, j’ai reçu le soutien de milliers de Vendômois, un soutien qui m’a permis de franchir des étapes difficiles sans jamais renoncer à l’exercice de mes fonctions, entouré par des équipes de collègues très mobilisés.
Tant mieux si mon expérience permet à d’autres élus de s’affranchir des tabous qui entourent encore trop souvent la question de la santé des élus.
En vous remerciant très sincèrement de votre initiative, qui m’honore, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Daniel CHANET
Maire de Vendôme
Conseiller Général
06.031
Cabinet du Maire
Monsieur Eric HALPHEN
Président du Comité de Parrainage
Association ANTICOR
Monsieur le Président,
J’apprends par votre courrier que le Comité de Parrainage de l’association ANTICOR a décidé de m’attribuer le prix éthique 2006 et j’en suis personnellement très touché. Mon emploi du temps ne me permettra pourtant pas d’être avec vous le 18 mars et vous voudrez bien m’en excuser auprès de tous les participants.
Le sujet qui me vaut d’être distingué, à la lisière de la vie publique et de la vie privée, est particulièrement délicat à traiter.
Ce qui a été possible pour moi, ne l’est probablement pas pour tous et en tous lieux et chaque décision dans ce domaine est respectable.
Je peux seulement témoigner de la nécessité pour moi, après l’annonce du diagnostic médical, d’informer les Vendômois sur mon état de santé, sur mon implication dans le suivi des dossiers et sur les relais mis en place.
Une communication précise me semblait incontournable pour maintenir, même dans un tel cas où l’approche est très personnelle, la relation de confiance avec mes concitoyens ; ils avaient tout simplement le droit de savoir.
En retour, j’ai reçu le soutien de milliers de Vendômois, un soutien qui m’a permis de franchir des étapes difficiles sans jamais renoncer à l’exercice de mes fonctions, entouré par des équipes de collègues très mobilisés.
Tant mieux si mon expérience permet à d’autres élus de s’affranchir des tabous qui entourent encore trop souvent la question de la santé des élus.
En vous remerciant très sincèrement de votre initiative, qui m’honore, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Daniel CHANET
Maire de Vendôme
Conseiller Général